L’économie nationale se caractérise par plusieurs faiblesses, et ce, depuis l’Indépendance. Ces faiblesses se sont aggravées au fil du temps au grand dam des industriels. L’infrastructure de base s’est dégradée à tel point qu’il n’est plus possible de mener les activités normalement. Le port de Radès a connu une descente aux enfers, vu le nombre des cargaisons en évolution continue et la limitation de l’espace.
Plusieurs autres ports sont en état de léthargie alors que les aéroports ne répondent pas à la demande des importateurs et c’est bien dommage. Il semble que les travaux d’aménagement tardent à venir pour diverses raisons. Ainsi, la situation est restée précaire et les opérateurs économiques n’ont pu s’en sortir.
Maintenant, il faut prendre le taureau par les cornes et orienter les investissements vers les travaux d’aménagement et d’agrandissement des ports, des aéroports, des routes. Les opérateurs économiques ont soulevé à maintes reprises ces problèmes mais le suivi n’a pas été fait à temps ni avec la célérité requise.
L’Etat doit mobiliser les ressources financières nécessaires pour réaliser ces projets en suspens et qui ont retardé l’évolution économique dans notre pays en empêchant les hommes d’affaires de réaliser leurs ambitions, à savoir assurer de nouveaux recrutements, augmenter les exportations et repartir sur des bases solides.